Un tramway nommé Désir

Descendante d’une vieille famille aristocratique, Stella, vit dans un appartement délabré de la Nouvelle-Orléans avec son mari Stanley Kowalsky, un ouvrier pour qui elle a tout abandonné. Sa soeur Blanche DuBois, personnage au caractère excentrique et bouillonnant, fait irruption dans leur vie après avoir perdu la propriété familiale. Ce qui ne devait être qu’une halte, se transforme en un long séjour interminable. Les tensions qui s’ensuivent font peu à peu trébucher Blanche dans la manipulation, le mensonge et l’aliénation.

Zoé Reverdin scrute ce ménage à trois en se concentrant sur les thématiques atemporelles de l’attirance et de la répugnance, du désir et de la haine. Elle capte l’essentiel de l’oeuvre en traduisant intensément les émotions ressenties et les comportements qui en découlent.

Le travail est non seulement axé sur l’architecture et le positionnement des corps, les silhouettes, qui expriment l’invisible, mais surtout sur la performance des comédiens. Vous serez emportés dans des dédales psychologiques et dans un univers de huis clos d’une force rare.

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Enfin, l’habillage sonore d’Andrès Garcia et les lumières captivantes de Jonas Büler assurent des rôles essentiels. Ils agissent comme liants entre les scènes, donnent de la fluidité au spectacle, permettant d’intégrer le langage du verbe à celui du corps.

Un tramway nommé Désir est présenté en vertu d’un accord exceptionnel avec The University of the South, Sewanee, Tennessee. L’auteur est représenté dans les pays de langue française par I’Agence MCR, Marie Cécile Renauld, www.paris-mcr.fr, en accord avec Casarotto Ramsay Ltd, London. Le traducteur est représenté dans le monde par l’Agence MCR.

Coproduction Cie du Rhinocéros / Théâtre de l’Orangerie du 23 juin au 11 juillet

Soutiens : État de Genève, Ville de Genève , Fondation privée, Action intermittents , Fondation Pictet

Blanche Dubois :

« Je vais vous dire ce que je veux, je ne veux pas de réalisme – je veux – de la magie! Oui, oui de la magie! C’est ce que je cherche à donner aux autres.
Je ne dis pas la vérité – je dis ce qu’elle devrait être. Et que je sois damnée si c’est un péché. « 

Tennessee Williams